La précarité après quelques semaines de pertes de revenus : la pandémie n’explique pas tout !
Dans mon jeune temps…
Je me souviens de ma vie d’étudiante en appartement : les prêts et bourse, les colocs, la passe d’autobus que j’achetais seulement pendant la période scolaire car l’été je prenais mon vélo beau temps mauvais temps… Je me revois sortant de l’épicerie chargée comme une mule, avec les sacs qui meurtrissaient mes petites mains; j’avais si hâte d’arriver pour manger mon petit bout de fromage brie qui était pour moi un grand luxe que je chérissais. Bien entendu, j’apportais mon lunch, mon café et ma bouteille d’eau à l’école et mon look d’étudiante puisait son essence dans mes deux seules paires de jeans !
Pourtant, je n’avais aucune dette, à part mon prêt étudiant et, de plus, mon loyer et mes comptes étaient toujours payés à temps. Vous l’aurez deviné : je vivais selon mes moyens. Même que j’étais parvenue à me faire un petit coussin pour les imprévus et à me payer, au grand bonheur de ma mère, une petite assurance vie.
Pourquoi je vous raconte mes vieux souvenirs?
J’ai eu de très bonnes années financièrement parlant. Et j’en ai profité. J’ai surconsommé, tout heureuse d’avoir passé l’étape du démarrage d’entreprise et d’achat de la première maison, deux grandes étapes qui vous laissent sans le sou, mais pleine d’espoir.
La vie m’a cependant ramenée à l’ordre : je faisais fausse route et elle m’a envoyée quelques gifles qui m’ont secouée, mais qui se sont avérées salutaires. Maladie, divorce, crise de 2008… la vie n’a pas été un long fleuve tranquille. Toutefois, j’ai vite appris à ramer et suis revenue à ce que je savais pourtant très bien faire : vivre selon mes moyens, et même bien en-dessous.
En 23 ans de carrière en tant que professionnel en finances, j’ai vu toutes sortes de situations financières, de l’abondance totale à la précarité absolue. J’ai appris à voir venir le mur du surendettement que beaucoup de nos familles Québécoises frappent de plein fouet depuis plusieurs années.
Aujourd’hui, après seulement un mois d’arrêt de l’économie, si tant de gens doivent reporter leurs paiements hypothécaires et recourir à l’aide gouvernementale pour payer leurs frais de subsistance, il y a lieu de se questionner si la crise pandémique est vraiment la cause de toute cette précarité.
Le bonheur est dans le bas
La vraie réponse à ce questionnement : l’absence de bas de laine. Ce fonds d’urgence de liquidités – ET NON DE CRÉDIT – qui devrait être minimalement nous faire survivre un mois sans revenus, idéalement trois, utopiquement six.
Si votre bas de laine est percé, comme c’est le cas dans la majorité des foyers québécois, il est grandement le temps de revoir l’ensemble de vos habitudes en matière d’argent et d’ajuster votre train de vie en conséquence. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Oui, cela risque d’être inconfortable, de brimer un peu votre confort et de vous imposer des sacrifices. Mais au moins, la prochaine fois qu’il vous arrivera un pépin, vous aurez la situation (et votre argent) bien en mains et vous ne vivrez pas toute l’anxiété générée par la peur du manque.
La recette est relativement simple en restructuration financière : il faut diminuer les dépenses et augmenter les revenus afin de trouver le point d’équilibre.
Plus simple à dire qu’à faire me direz-vous? C’est là où peux vous aider en vous accompagnant durant ce processus qui saura vous rendre libre, automne et indépendant, prêt à faire face à toute éventualité.
Commencez par le commencement : prenez la décision d’améliorer votre sort.
Ensuite, donnez-moi un coup de fil… des idées, de l’expérience et des ressources j’en ai plein!